Réflexions
Méditation - prière
Il nous faut ton souffle, Seigneur, pour résister au désir d’abandon quand on rit autour de nous, quand on crie que rien ne sert à rien et qu’il faut être fou pour croire en toi
Il nous faut ton souffle, Seigneur, pour nous opposer à la permanente envie de chercher refuge dans le passé et pour inventer à ton Eglise un beau visage lumineux de tendresse et d’accueil.
Il nous faut ton souffle, Seigneur, pour attiser notre espérance, quand la crucifixion est à l’heure quotidienne, quand la fidélité est usée, quand la bêtise l’emporte et que le monde semble fêlé.
Il nous faut ton souffle, Seigneur, pour annoncer l’Evangile non par des mots qui ont déjà tant parlé mais avec notre présence de chair et de sang sur toutes les terres de joie et de douleur où l’humanité est sur le point de germer.
Ô viens, Seigneur ; pour vivre et pour créer, pour aimer et lutter, il nous faut ton Souffle dans l’esprit et dans le cœur…
(Ch. Singer)
Prêter attention à la douleur des autres
### 05 décembre 2014 ###
« Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue, meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une. Voilà l’exclusion. On ne peut plus tolérer le fait que la nourriture se jette, quand il y a des personnes qui souffrent de la faim. C’est la disparité sociale. Aujourd’hui, tout entre dans le jeu de la compétitivité et de la loi du plus fort, où le puissant mange le plus faible. Comme conséquence de cette situation, de grandes masses de population se voient exclues et marginalisées : sans travail, sans perspectives, sans voies de sortie. On considère l’être humain en lui-même comme un bien de consommation, qu’on peut utiliser et ensuite jeter. Nous avons mis en route la culture du “déchet” qui est même promue. Il ne s’agit plus simplement du phénomène de l’exploitation et de l’oppression, mais de quelque chose de nouveau : avec l’exclusion reste touchée, dans sa racine même, l’appartenance à la société dans laquelle on vit, du moment qu’en elle on ne se situe plus dans les bas-fonds, dans la périphérie, ou sans pouvoir, mais on est dehors. Les exclus ne sont pas des ‘exploités’, mais des déchets, ‘des restes’.[...]
Presque sans nous en apercevoir, nous devenons incapables d’éprouver de la compassion devant le cri de douleur des autres, nous ne pleurons plus devant le drame des autres, leur prêter attention ne nous intéresse pas, comme si tout nous était une responsabilité étrangère qui n’est pas de notre ressort. La culture du bien-être nous anesthésie et nous perdons notre calme si le marché offre quelque chose que nous n’avons pas encore acheté, tandis que toutes ces vies brisées par manque de possibilités nous semblent un simple spectacle qui ne nous trouble en aucune façon. »
Pape François, La joie de l’Evangile, n° 53-54
C’est l’Avent
### 05 décembre 2014 ###
Allume une braise dans ton cœur, c’est l’Avent.
Tu verras, l’attente n’est pas vaine quand on espère quelqu’un.
Allume une flamme dans tes yeux, c’est l’Avent.
Regarde autour de toi, on a soif de lumière et de paix.
Allume un feu dans tes mains, c’est l’Avent.
Ouvre-les à ceux qui n’ont rien, ta tendresse est à bout de doigts.
Allume une étoile dans ton ciel, c’est l’Avent.
Elle dira à ceux qui cherchent qu’il y a un sens à toute vie.
Allume un foyer en hiver, c’est l’Avent.
Les transis du cœur et du corps viendront
et il fera chaud au cœur du monde.
II suffit d’une seule braise pour enflammer le monde
et réchauffer le cœur le plus froid.
Père Robert Riber
Merci de nous réveiller
### 05 décembre 2014 ###
Dieu, merci de venir réveiller
notre attente endormie sous les soucis,
la bousculade des jours et nos ennuis.
Dieu, merci de venir réveiller notre attente endormie
sous le poids des choses.
Nous sommes si pressés que nous ne prenons
plus le temps d’attendre.
Nous avons tant à faire, à penser.
Nos agendas, nos heures, nos vies sont remplis.
Nous sommes si occupés, envahis, pressés
que nous n’avons jamais plus le temps.
Dieu, merci de venir réveiller notre attente.
Toi, tu nous fais cadeau de ce temps neuf.
Voici les temps nouveaux !
D’un temps qui ne peut se gagner ni se perdre.
D’un temps pour respirer, pour espérer, pour vivre.
Dieu, merci pour ce temps d’Avent.
Merci d’arriver à l’improviste,
visiteur inattendu !
Car si Noël est programmé
sur nos calendriers,
Toi, Dieu, tu n’as jamais fini
de nous surprendre !
Auteur inconnu
Voici le temps du long désir
### 05 décembre 2014 ###
Voici le temps du long désir
Où l’homme apprend son indigence,
Chemin creusé pour accueillir
Celui qui vient combler les pauvres.
Pourquoi l'absence dans la nuit,
Le poids du doute et nos blessures,
Sinon pour mieux crier vers lui,
Pour mieux tenir dans l'espérance ?
Et si nos mains, pour t'appeler,
Sont trop fermées sur leurs richesses.
Seigneur Jésus, dépouille-les
Pour les ouvrir à ta rencontre.
L'amour en nous devancera
Le temps nouveau que cherche l'homme ;
Vainqueur du mal, tu nous diras :
Je suis présent dans votre attente.
Hymne pour le temps de l’Avent
Je suis la Résurrection et la Vie ...
"Je suis la Résurrection et la Vie : celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra."
(Jean 11, 32-45)
Voici quelques suggestions pour nous aider à prier sur la tombe de nos défunts :
- Brève liturgie
Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen !
Nous sommes venus aujourd'hui pour rendre hommage à ceux qui nous ont quittés, et nous voulons les confier, encore une fois, à la tendresse de Dieu.
Ici reposent: (citer les prénoms, éventuellement le lien de parenté pour expliquer aux enfants, l'année de leur décès). Nous pensons aussi à ceux qui ne reposent pas ici mais qui sont présents dans notre prière. (même démarche). On peut partager un temps de silence, ou relever telle ou telle qualité ou trait marquant des personnes que l'on cite.
Ensemble prions
Seigneur Jésus-Christ,
avant de ressusciter, Tu as reposé trois jours en terre, et depuis ce jour-là, la tombe des hommes est devenue, pour les croyants, signe d’esérance en la Résurrection.
Nous Te prions, Toi qui es la Résurrection et la Vie:
donne à ceux qui sont partis
de reposer en paix dans ce tombeau jusqu'au jour où Tu les réveilleras, pour qu'ils voient, de leurs yeux, dans la clarté de Ta face, la lumière sans déclin. Toi qui règnes pour les siècles des siècles.
Amen
Notre Père ...
Sainte Marie, toi qui es notre douce mère sur cette terre et qui nous attires vers ton Fils, reçois notre prière et veille avec l'amour d'une mère maintenant qu'ils sont partis. Et donne-nous, nous qui sommes encore en marche sur terre, d'être fidèles à l'Amour de Dieu qui veut que nous ayons la Vie, et la Vie éternelle.
Je vous salue, Marie, ...
Que le Seigneur nous bénisse, qu'il nous garde de tout mal et nous conduise à la vie éternelle.
Amen!
- Prière sur la tombe
je suis venu près de toi pour te dire
que je ne t’oublie pas et que tu as toujours une place dans mon cœur.
Je prie pour toi,
et je sais que là où tu es,
tu es bien placé(e) pour prier pour nous.
Je te confie tous les membres de notre famille,
tous ceux qui sont dans la difficulté
ou qui vivent l’épreuve de la maladie.
Seigneur Jésus,
je Te confie …
que tu connais et que tu aimes infiniment.
Je Te demande de l’accueillir
avec toute la tendresse que je devine en toi :
prends-le par la main et conduis-le à ton Père
pour qu’il puisse connaître le bonheur que tu nous as promis.
Tu as prié ton Père à la veille de ta Passion et lui as dit : « Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, eux aussi soient avec moi. » (Jn 17,24)
Cette prière, Jésus, était pour chacun de nous et donc aussi pour…
En Toi, Seigneur, je mets ma confiance. Amen !
Le Carême : 40 jours pour…
…« Renaître d’en haut »
L'heure est venue de l'exode nouveau !
Voici le temps de renaître d'en haut !
Quarante jours avant la Pâque,
Vous commencez l'ultime étape.
Vivons en enfants de lumière
Sur les chemins où l'Esprit nous conduit :
Que vive en nous le nom de Père !
L'heure est venue de sortir du sommeil !
Voici le temps de l'appel au désert !
Allez où va le Fils de l'homme.
La joie de Dieu sur lui repose.
L'heure est venue de lutter dans la nuit !
Voici le temps d'affronter l'Ennemi !
N'ayez pas peur face aux ténèbres.
À l'horizon la croix se dresse.
L'heure est venue de grandir dans la foi !
Voici le temps de la faim, de la soif !
Gardez confiance, ouvrez le livre.
Voici le pain, voici l'eau vive !
L'heure est venue d'affermir votre cœur !
Voici le temps d'espérer le Seigneur !
Il est tout près, il vous appelle.
Il vous promet la vie nouvelle.
L'heure est venue de courir vers la vie !
Voici le temps de trouver Jésus Christ !
Il est présent parmi les pauvres.
Il vous précède en son Royaume.
… Devenir des « athlètes du Christ »
Jésus nous demande de le suivre toute la vie, il nous demande d’être ses disciples, de « jouer dans son équipe ».
La majorité d’entre vous aime le sport. Et ici, au Brésil, comme en d’autres pays, le football est une passion nationale. Oui ou non ?
Et bien, que fait un joueur quand il est appelé à faire partie d’une équipe ? Il doit s’entraîner, et s’entraîner beaucoup ! Il en est ainsi de notre vie de disciple du Seigneur. Saint Paul, en décrivant les chrétiens, nous dit : « Tous les athlètes s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour gagner une couronne qui va se faner, et nous pour une couronne qui ne se fane pas » (1 Co 9, 25).
Jésus nous offre quelque chose de supérieur à la Coupe du monde ! Jésus nous offre la possibilité d’une vie féconde, d’une vie heureuse, et il nous offre aussi un avenir avec lui qui n’aura pas de fin, dans la vie éternelle. C’est ce que nous offre Jésus. Mais il nous demande de payer l’entrée, et l’entrée c’est que nous nous entraînions pour « être en forme », pour affronter sans peur toutes les situations de la vie, en témoignant de notre foi. Par le dialogue avec lui : la prière. Père, maintenant, tu nous fais prier tous ? Non ? Je te demande… mais répondez dans votre cœur, pas à haute voix, mais dans le silence : est-ce que je prie ? Que chacun réponde. Est-ce que je parle avec Jésus ou bien ai-je peur du silence ? Est-ce que je laisse l’Esprit Saint parler dans mon cœur ? Je demande à Jésus : que veux-tu que je fasse, que veux-tu de ma vie ? C’est cela s’entraîner. Demandez à Jésus, parlez avec Jésus. Et si vous commettez une erreur dans la vie, si vous faites une glissade, si vous faites quelque chose de mal, n’ayez pas peur. Jésus, regarde ce que j’ai fait ! Qu’est-ce que je dois faire maintenant ? Mais parlez toujours avec Jésus, dans le bien comme dans le mal, quand vous faites une chose bonne ou quand vous faites une chose mauvaise. N’ayez pas peur de lui ! C’est cela la prière. Et avec cela, vous vous entrainez dans le dialogue avec Jésus, dans ce fait d’être disciple missionnaire ! Par les sacrements, qui font grandir en nous sa présence. Par l’amour fraternel, par l’écoute, la compréhension, le pardon, l’accueil, l’aide de l’autre, de toute personne, sans exclure, sans mettre en marge. Chers jeunes, soyez de vrais « athlètes du Christ ».
Le Pape François aux jeunes lors les JMJ de Rio
L’Avent : le grand désir
L’Avent est une période de désir. C’est le moment où l’Eglise manifeste le grand désir qui anime le cœur des hommes : le désir de la venue du Sauveur. Ce désir existe en tout temps, mais trop souvent il reste caché. C’est pourquoi l’Eglise encourage les chrétiens à approfondir un désir qui appartient à leur foi. Comme le carême prépare aux fêtes pascales, l’Avent est une marche vers les fêtes de Noël et de l’Epiphanie.
Dans le mois qui précède Noël, elle fait revivre le long cheminement de l’histoire humaine jusqu’à la naissance de Jésus avec la mission de rassembler la communauté humaine dans l’unité autour de lui. Préparer cet avènement a pris un temps immense avant l’accomplissement des promesses du Père.
Le Sauveur est venu, lors du premier Noël (l’Incarnation), il y a deux mille ans et sa venue ne devra plus se reproduire, car elle a obtenu une fois pour toutes le salut de l’humanité. Retenons-le : « nous célébrons l’anniversaire de l’Envoyé de Dieu, du Messie de Dieu. Mais cet enfant n’est pas un inconnu : il est le Messie-Christ promis par les prophètes ; et sa venue reste dans l’ordre du don ».
Pour beaucoup de nos concitoyens, l’Avent est un temps avant Noël, précédant cette fête et les cadeaux. En ces moments de crise économique profonde, nombreux sont ceux qui ne recevront aucun cadeau. « Or le vrai cadeau, c’est la naissance du Messie, l’enfant promis » qui apportera le salut et la sanctification des hommes. L’Avent vise à nous faire mieux assumer le désir qui, en notre temps, ouvrira plus largement les cœurs à l’action du Sauveur, en qui se concentrent les désirs d’un monde meilleur. Les chrétiens sont invités à placer tous leurs espoirs en Celui qui libère les cœurs (de ce qui les étouffe dans leurs aspirations les plus profondes) en leur communiquant une nouvelle vie d’amour, de justice, de paix, de l’acceptation de l’autre, qui qu’il soit, jeune, personne âgée, d’où qu’il vienne, riche ou pauvre.
Chacun de nous ne peut s’engager sincèrement dans l’Avent qu’en entrant dans le grand désir de l’Eglise et de l’humanité. Tout ce qui fait obstacle à ce désir, qui tend à le voiler, doit être écarté (la haine, le mépris, l’indifférence, le mensonge, l’appât du gain, la barbarie, la guerre, la corruption = des cavaliers de malheur et de mort, bref le mal et le péché). Jésus vient nous sauver de tout cela pour laisser jaillir un monde nouveau d’amour, de bonheur et de vie dont nous sommes les premiers acteurs.
A tous, bonne route à la rencontre du Sauveur !
Abbé Honoré Babaka, curé
Octobre, mois de la mission universelle
Ce message adressé aux jeunes par le pape François à la fin des JMJ de Rio est valable pour nous tous !
Chers frères et sœurs, Chers jeunes !
« Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Par ces mots, Jésus s’adresse à chacun de vous en disant : « cela a été beau de participer aux Journées mondiales de la Jeunesse, de vivre la foi avec des jeunes provenant des quatre coins du monde, mais maintenant tu dois aller et transmettre cette expérience aux autres ». Jésus t’appelle à être disciple en mission !
Que nous dit le Seigneur ? Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir.
1. Allez. Ces jours-ci, à Rio, vous avez pu faire la belle expérience de rencontrer Jésus, et de le rencontrer ensemble ; vous avez senti la joie de la foi. Mais l’expérience de cette rencontre ne peut rester renfermée dans votre vie ou dans le petit groupe de votre paroisse, de votre mouvement, de votre communauté. Ce serait comme priver d’oxygène une flamme qui brûle. La foi est une flamme qui est d’autant plus vivante qu’elle se partage, se transmet, afin que tous puissent connaître, aimer et professer Jésus Christ qui est le Seigneur de la vie et de l’histoire (Cf. Rm 10, 9).
Cependant attention ! Jésus n’a pas dit : si vous voulez, si vous avez le temps, allez, mais il a dit : « Allez, et de toutes les nations faites des disciples ». Partager l’expérience de la foi, témoigner la foi, annoncer l’Évangile est le mandat que le Seigneur confie à toute l’Église, et aussi à toi. Mais c’est un commandement, qui ne vient pas d’un désir de domination, d’un désir de pouvoir, mais de la force de l’amour, du fait que Jésus en premier est venu parmi nous et ne nous a pas donné quelque chose de lui, mais il nous a donné lui-même tout entier ; il a donné sa vie pour nous sauver et nous montrer l’amour et la miséricorde de Dieu. Jésus ne nous traite pas en esclaves, mais en personnes libres, en amis, en frères ; et non seulement il nous envoie, mais il nous accompagne, il est toujours à nos côtés dans cette mission d’amour.
Où nous envoie Jésus ? Il n’y a pas de frontières, il n’y a pas de limites : il nous envoie à tous. L’Évangile est pour tous et non pour quelques uns. Il n’est pas seulement pour ceux qui semblent plus proches, plus réceptifs, plus accueillants. Il est pour tous. N’ayez pas peur d’aller, et de porter le Christ en tout milieu, jusqu’aux périphéries existentielles, également à celui qui semble plus loin, plus indifférent. Le Seigneur est à la recherche de tous, il veut que tous sentent la chaleur de sa miséricorde et de son amour. (…)
2. Sans peur. Quelqu’un pourrait penser : « je n’ai aucune préparation spéciale, comment puis-je aller et annoncer l’Évangile ? » Cher ami, ta peur n’est pas très différente de celle de Jérémie quand il a été appelé par Dieu pour être prophète. « Oh ! Seigneur mon Dieu ! Vois donc : je ne sais pas parler, je ne suis qu’un enfant ». Dieu dit, à vous aussi, ce qu’il a dit à Jérémie : « ne crains pas […] car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 7.8). Il est avec nous ! « N’aie pas peur ! » Quand nous allons annoncer le Christ, c’est Lui-même qui nous précède et nous guide. En envoyant ses disciples en mission, il a promis : « Je suis avec vous tous les jours » (Mt28, 20). Et cela est vrai aussi pour nous ! Jésus ne laisse jamais personne seul ! Il nous accompagne toujours.
De plus, Jésus n’a pas dit : « Va », mais « allez » : nous sommes envoyés ensemble. (…) Quand nous affrontons ensemble les défis, alors nous sommes forts, nous découvrons des ressources que nous ne pensions pas avoir. Jésus n’a pas appelé les Apôtres pour qu’ils vivent isolés, il les a appelés pour former un groupe, une communauté. (…)
3. Pour servir. (…) La vie de Jésus est une vie pour les autres. C’est une vie de service. (…) Évangéliser, c’est témoigner en premier l’amour de Dieu, c’est dépasser nos égoïsmes, c’est servir en nous inclinant pour laver les pieds de nos frères comme a fait Jésus.
Trois paroles : Allez, sans peur, pour servir. Allez, sans peur, pour servir. En suivant ces trois paroles vous expérimenterez que celui qui évangélise est évangélisé, celui qui transmet la joie de la foi, reçoit davantage la joie. Chers jeunes, en retournant chez vous n’ayez pas peur d’être généreux avec le Christ, de témoigner de son Évangile. (…) Jésus Christ compte sur vous ! L’Église compte sur vous ! Le Pape compte sur vous ! Marie, la Mère de Jésus et notre Mère vous accompagne toujours de sa tendresse. « Allez et de toutes les nations faites des disciples ! »