Saint-Joseph

SJ eglise

Coordonnées

Place Renan à 4420 Montegnée (Saint-Nicolas)

Equipe Relais (ER)

C'est une équipe qui, au sein d'une ou plusieurs communauté(s) locale(s), veille à ce que soient assurés l'annonce de la foi, l'entraide et la solidarité ainsi que le service de la prière, en relation avec l'équipe pastorale et en lien avec les autres communautés.


Les membres de l'équipe relais pour la paroisse sont :

AGOUME Jeanne

Trésorière

BEKAERT Suzanne

GENNEE Claire

PIGOZZI Massimo

PIZZINI Dora

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Histoire de la paroisse

(fait en 2009 pour les 100 ans de la paroisse)


L'origine de notre paroisse coïncide avec le début du vingtième siècle; le charbonnage du Gosson prenant de l'extension, la population du quartier Lamay-Pansy s'accroît et la paroisse de Montegnée délègue un de ses vicaires pour désservir le quartier.


Monsieur l'abbé POOT arrive au Lamay aux environs de 1906 et se met au travail pour créer une communauté́ chrétienne.


1909-La naissance de la paroisse du Lamay est inscrite au moniteur (4 mai 1909) et un premier conseil de fabrique est constitué.


La première chose nécessaire est un endroit pour célébrer l'Eucharistie ; l'abbé fait l'acquisition d'une ancienne salle de danse qu'il transforme en chapelle.

Cette salle se situait en façade de l'endroit où se trouve actuellement le Foyer.


Il commence également à collecter pour la construction d'une église, en remplacement de « cette méchante construction mal défendue contre le vent et la pluie, où l'on étouffe en été et où on gèle en hiver» comme il l'écrivait dans une lettre adressée aux futurs donateurs.
Malheureusement la guerre 14-18 mettra un frein à son action.


Déjà à cette époque, on avait créé l'œuvre de Saint-Vincent de Paul, et l'école catholique du Lamay existait déjà̀; on raconte même que l'envahisseur avait brûlé le portrait du roi Albert.


En 1917, son successeur, monsieur l'abbé́ JEGHERS (ce serait l’inverse c’est POOT qui succède à JEGHERS) continue le travail d'apostolat et de mise en place des mouvements d'œuvres.


Dès 1921, un vicaire, monsieur l'abbé JACQUEMIN vient seconder le curé en place.


En 1922 Le patronage des filles voit le jour sous la direction des filles HAYEN et EVERS ; les garçons suivent de peu et se réunissent chez Delhalle, rue Pansy. C'est l' époque d'une chorale célèbre, de la ligue du Sacré Cœur, de la confrérie de saint Eloi et sainte Barbe, les saints patrons de ceux qui ont à jamais laissé dans les entrailles de notre sol, leurs sueurs, leurs souffrances, parfois leur vie.

En 1924 Création de la JOC puis la JOCF, et la fierté de Hubert HAYENquand il disait que nous étions la première section créée à Liège: c'était le bon temps. Naissance du Cercle, un gala avec André d'ARKOR, Clara CLEBERT ; des pièces sont jouées et certains messieurs étaient réputés pour leur interprétation féminine ( il n'y avait pas encore de femmes dans la dramatique ).La vie continue, des prêtres se succèdent, le dévouement aussi.

En 1926, monsieur le curé DEREYER commence son grand travail de collecteur et de bâtisseur; il sera épaulé par monsieur le vicaire APPREMANT de 1927 à 1928 par monsieur le vicaire MICHIELS de 1928 à 1930 par monsieur le vicaire MIGNOLET et de 1930 à 1933 par monsieur le vicaire COURTOIS de 1933 à 1945

Il aura le plaisir d'accueillir Monseigneur KERKHOF, évêque de Liège, qui viendra bénir l'église le 3 mai 1933.


En 1935, arrivée de monsieur le curé HERBIET, qui va continuer le travail de son prédécesseur par l'installation des autels latéraux, du banc de communion et des vitraux; jusqu'en 1945 il sera toujours assisté par monsieur le vicaire COURTOIS, puis après par monsieur le vicaire BUBOIS.


1941-C'est l'arrivée du scoutisme avec l'aumônier Marabout (L. COURTOIS), le chef BEKAERT et le mouvement prend un essor formidable. Le Patro des filles devient l'Unité Guides. Quelle belle aventure, mais c'est la guerre, et Marabout camoufle ses mouvements en service pour la Croix Rouge : nous étions secouristes, brancardiers, une entraide merveilleuse, des amitiés inoubliables.


1945 La guerre est finie, les uniformes scouts sortent de l'anonymat.
La 24ème, un nom magique, une pépinière florissante, un dynamisme extraordinaire: ses chefs créent la 75 ème a la Sainte Famille, la 24 B à Montegnée Centre et parraine une unité au Congo Belge.
La 24ème est une des premières unités à adapter le scoutisme en milieu populaire, c'était notre légitime fierté. La dramatique, le Clan du Feu anime les fêtes d'Unités au cercle. Le cercle,lui a une activité́ débordante, des concerts mensuels, des pièces inoubliables, mais surtout des comitards formidables, son orchestre, le Mickey Jazz animait ces soirées au Lamay , tout réussi. La JOCF reprend vigueur, les équipes populaires se créent. Nous n'oublierons pas non plus ces dévouées des Amis de Lourdes, la procession du Lamay, la plus célèbre des alentours, et notre fierté à nous, fils de mineurs, de voir notre papa en habit de travail escorter le Saint Sacrement. Les fêtes de St Eloi, Ste Barbe sont grandioses, les missions soulèvent un élan de foule.


La construction des potales, nous n'avions pas oublié la guerre, c'était le merci à Celle que nous avions tant prié. Le cercle fait toilette, c'est le renouveau, il devient le Foyer. C'est l'époque des clubs sportifs: le voIley, le basket, le ping-pong (la mouette, club de badminton), le Foyer Lamay, équipe de football célèbre au championnat de l'amitié́, attractive surtout par son jeune petit vicaire joueur de foot. Le Lotus, club de judo bien cotté, bien structuré; le spéléoclub et sa célèbre opération survie dans les grottes, une première en Belgique !
Une jeunesse sportive, une amitié que nul n'oublie. Nos mouvements continuent, d'autres voient le jour, le bivouac s'occupe au Foyer d'activités socioculturelles.
 
 Un comité scolaire se crée, l'Ecole prend son indépendance, un essor prodigieux: deux gardiennes, six années primaires, une équipe d'enseignantes qui ont marqué nos enfants, Mme EVRARD, Mme PERRIERE, Melle ONCKELINX, Mme COLSON, sont les piliers de cette époque de l'enseignement catholique du Lamay.


Dévouement, dynamisme, c'est l'exemple que donne notre paroisse à l'extérieur.


En 1949, arrivée de monsieur le curé THEISEN qui va insuffler un élan nouveau aux mouvements de jeunes et qui va créer la Lo.c.f et le Patro des filles.


Toujours avec l'appui de monsieur le vicaire DUBOIS, on va inaugurer différentes potales dans le quartier: rue du Travail, rue des Demoiselles, rue Mabotte, rue FI. Joannes, rue de l’Enseignement.


En 1953, arrivée de monsieur le curé VANDEBROEK, qui en bon père de famille continue à gérer les mouvements féminins tout en fumant une bonne pipe.


En 1955, arrivée de monsieur le vicaire SOUGNEZ et en 1959 de monsieur le vicaire BOURSEAUX, qui continueront plus spécialement le travail d'apostolat au sein des mouvements masculins.


C'est pendant le séjour de monsieur VANDEBROEK que seront installées en 1958 les orgues que nous connaissons encore aujourd'hui.


En 1959-1960, un vicaire dominical, Paul MARSIGNY, oblat de Marie-Immaculée, vient aider la paroisse. 

En 1960, arrivée de monsieur le curé SAINTE et en 1961 arrivée de monsieur le vicaire SCHOELS ; grâce aux initiatives de monsieur SAINTE, la paroisse acquiert une nouvelle cloche en remplacement de celle volée par les Allemands en 1943.


En 1965, arrivée de monsieur le curé LAMBRET, qui va installer le nouvel autel, face au public, remplacer les chaises en paille par de nouvelles chaises plus confortables, qui ne seront plus tournées pour l'écoute du sermon (qui deviendra l'homélie), mettre en place des nouvelles stations du chemin de croix, et adapter la nouvelle liturgie du concile pour qu'elle soit adoptée par ses paroissiens; il sera aidé dans cette tâche par monsieur le vicaire SMETS qui arrivé en 1966, nous quittera en 1970; ce fut le dernier vicaire de notre paroisse.


Durant toute cette période, notre dernier sacristain, Manu MAHAUT, le secondera avec un dévouement sans pareil.


En 1970-1975, Henri BERNIMONT, dominicain, viendra comme vicaire dominical, donner un coup de main à monsieur le curé.


En 1985 le diacre M. BAUSET vient seconder monsieur le curé LAMBRET, qui devient en 2006, prêtre auxiliaire, suite à la restructuration de plusieurs paroisses du doyenné en « Unité́ pastorale Montegnée-Grâce », et le nouveau curé, desservant les cinq paroisses est Jacques BOEVER.


Au cours de ces cent ans, un enfant de la paroisse, Luc RONCHAINE, dont le grand-père était un figurant hors du commun de Jésus-Christ dans les processions, a continué la tradition ecclésiale; il est actuellement prêtre dans la paroisse de Romsée.



Evolution de la paroisse